Voyage en Turquie, septembre 2004

  2ème partie
avec

Jean Michel et Madou.

(Toutes les photos d'oiseaux sont de Pascal Dubois)

JEUDI 23 SEPTEMBRE

Nous sommes invités au petit déjeuner, compris dans la demi pension, mais pas dans la nuit camping.
Nous le prenons dehors, au soleil ; çay à volonté et gözelemes confectionnés devant nous et cuits sur la tôle convexe par la femme du patron; le 1er, au fromage (genre parmesan bleui) et ensuite au chocolat. C’est très bon.
Je suis ensuite invité à lui lire ses emails car s’il parle parfaitement le français, il ne le lit pas.
Si vous avez l’occasion de passer dans le coin, rendez lui visite, c’est vraiment un type bien, avec qui il est facile d’échanger et qui me semble représentatif des gens ouverts….à la discussion !
Güle güle Rasim !
Caravansérail de Sultanhani
Le plus grand de Turquie, superbe ! Du 13ème siècle.
Cour centrale entourée de chambres, cuisines, thermes,etc….
Une partie arrière, couverte, immense pour le stockage, les écuries et logements d’hiver.
Quelques objets divers tels que fourches, pelles…une sorte de motel des autoroutes du 13ème !
AKSARAY : Caravansérail AGsikarahan : identique au précédent, du 13ème également.
Malheureusement, des vendeurs de tapis et de souvenirs sot installés à l’intérieur.
Tout autour un village, un grand troupeau de moutons, des ruines de maisons et d’un caravansérail sans doute plus ancien.
A l’entour, hutte curieuse, faite de galettes d’un mélange de paille hachée et de fumier, servant de combustible.

Vallée de l’Ihlara
C’est le début de la Cappadocce. Vallée très étroite et encaissée, véritable canyon par endroit.
Des cheminées de fée, des habitations et églises byzantines troglodytiques.
BELISIRMA sur la rive ouest.
Parking du restaurant Anatolia Valley qui a l’avantage d’être à l’ombre !
Tables au bord de l’eau ; c’est très beau et très agréable. Pas beaucoup de monde, 2 pides excellentes et salades de tomates, 1 bière, 2 Cay ; le tout 19 M/l (10 euro).
Balade à pied vers le nord, le long de la rivière bordée de saules têtards entretenus et quelques cultures autour.

Martin pêcheur, gobe mouche, CHEVALIER CUL BLANC, bergeronnette grise, des ruisseaux et sittelle de Neumayer
.
Puis vers le sud, tout aussi agréable. Les falaises sont percées des ouvertures des maisons et des églises !
Visite de 2 de ces églises
Direkli Kilise avec 6 colonnes carrées et des fresques
Bahattin’s Samangili Kilise, plus de fresques mais il aurait fallu une torche.
…tiens, un traquet oreillard.
SELIME
La place du village est recouverte de grains !!
BTS sur le grand terrain à l’entrée nord du village, au bord de l’eau. Idyllique !

Ruée de gosses, pour la 1ère fois ; assez pénibles. N’ayant pas de molosse et ayant laissé notre  félin à mes parents…j’ai essayé d’abord la méthode cool, qui passait assez bien au Maroc, puis quand ils se sont mis à monter sur le camping car par l’échelle arrière…j’ai sorti mon vocabulaire des grands jours…en fait c’est surtout le ton utilisé qui a…..alerté une grand-mère à la maison la plus proche et c’est elle qui les a fait disparaître. Merci à elle.
Un grand troupeau de vaches rentrent tranquillement…les oies et les poules vaquent…les


 guêpiers d'Europe passent,             les gobe-mouches gris et les bergeronnettes des ruisseaux volètent autour de nous..

 117 Kms

 VENDREDI 24 SEPTEMBRE

La nuit fut excellente car fraîche ; au réveil : 5° OUT, 15° IN
…les vaches repassent dans l’autre sens !
Krater Gölü
Cratère rond et bordé de roseaux, d’une belle couleur turquoise. Une piste poussiéreuse en fait le tour et à l’opposé, une source chaude et sulfureuse sort de son cône blanc. Les rares oiseaux sur le lac ne se laissent pas du tout approcher.
BTS possible
GUZELYURT
Et ses « Yeralti Sehri »….cité souterraine en français.
La 1ère est libre d’accès mais les ampoules ont été enlevées. Notre petite torche, bien qu’un peu faible, nous permet de voir diverses pièces avec multiples recoins ; une église sort en relief sur les parois ; et partout des fenêtres.
La 2ème cité (5 M/l) est un peu éclairée sur plusieurs étages. Très intéressant bien qu’aucun guidage ni panneau. Il y a quand même au sol des trous qui font peur !
Eglise saint Grégoire en rénovation et fermée.
Nous remontons en passant par la rue centrale du village qui sera pavée lors de notre prochain passage… !
Et le must de la visite, ce village moitié troglodyte est toujours habité ! Les petites écuries, les maisons, la vaisselle qui sèche dehors dans les cours, les galettes de bouse et de paille pour le chauffage l’hiver et sans doute la cuisine… Super !
En fait c’est encore un petit village adorable à privilégier. Il est possible de se faire accompagner par un guide en le prévoyant à l’avance; c’est ce village qu’il faut privilégier par rapport aux autres cités que nous visiterons après.
DERINKUYU
Cité souterraine (10M/l.. cher !) sur plusieurs étages sans aucune ouverture.
Escaliers très étroits ; diverses pièces et galeries ; des pièges : trous dans le sol..et un énorme puit d’aération efficace (démonstration avec une cigarette par un guide).
NEVSEHIR
Déjeuner dans un kebab de poulet, avec trop de pain. Change à la banque.
Office du tourisme nul, même très nul, comme pratiquement tous en Turquie.
AVANOS
Ville de potiers ; pas terrible. Grand marché mais produits encore moins beau. Le Maroc est  loin.
GÖREME
Région un peu plus touristique et nous voulions nous poser un peu alors un peu de camping.
Kaya Camping
Place en coin, avec une vue sur les vignes et la vallée, superbe !
On se précipite à la piscine pour se rafraîchir….horreur ! Elle est glacée !! Pendant nous notre séjour il en sera ainsi, pourquoi ? Refroidir le péquin pour éviter de nettoyer la piscine ?
Vers 17h30, sur les conseils d’une voisine de l’Isère qui passe quelques mois dans le coin, nous partons à pied dans la vallée des roses, c’est sublime !!
La descente dans la vallée est un peu difficile mais ensuite c’est régalant sous une lumière du soir magnifique. Au détour d’un rocher, on surplombe un verger où travaillent des gens qui cultivent vignes, tomates, cognassiers.

Vers 18h30, demi tour et les derniers mètres seront éclairés par la lune.
Nous aurons pu observer sitelle de N, geai, gobe-mouche, guêpier, rapace et

bruant fou
.
Au camping, sanitaires ultra propres et bien équipés ; trop de vent pour manger dehors. Nous nous faisons livrer par le restau du camping 2 x SiSkebab très bon pour 12M/l.

264 Km pendant les 3 jours de vendredi, samedi et dimanche.

 SAMEDI 25 SEPTEMBRE

Réveil par un beau soleil :  15° IN, 21° OUT
GÖREME et la vallée des roses sont couverts de ballons dirigeables multicolores.
Petit déjeuner dehors.
Sur la route de Zelve,
PASABAGI
Site de très belles cheminées de fées dont certaines à trois têtes. Trois cyclistes allemands y ont passé la nuit !
Vigne tout autour. Visite de cheminées, l’une d’entre elle est une église.. Vues superbes par les fenêtres.
UCHISAR
Après le Club Méditerranée, descente hasardeuse et escarpée dans la vallée des pigeons ; c’est un véritable enchantement !
Le sentier passe sous UCHISAR et ses innombrables cheminées de fées avec ouvertures multiples.
Vallée ouverte et cultivée.
Ensuite, au bord d’un canyon abrupt, ça se gâte.. ! Plus aucune trace de chemin !
Nous revenons sur nos pas et c’est là qu’intervient « Mehmet » qui comme par hasard vit là sous une vielle tente, avec ses chiens. Il nous confirme en germano-anglo-franco-turque que c’est très dangereux et nous guide pour passer au dessus la barre rocheuse ; c’est très sportif, mais nous pouvons ainsi retrouver le chemin officiel, bien sur toujours non balisé !..sinon à quoi serviraient les guides de fortune !
C’est là que Mehmet est vraiment fort ; à aucun moment il ne nous  a demandé quoi que ce soit, mais d’un autre côté, nous n’avions plus le choix que de revenir sur nos pas alors que nous étions à mi-parcours. Donc d’une manière très pro il nous guide, sécurise nos passages un peu escarpé. A la fin, évidemment je mets la main au portefeuille et lui tends un billet de 10 M/l (soit 5 euro), ce qui pour la Turquie nous semble pas mal….Mehmet aurait bien pris plus… !
Le chemin est ensuite très facile; nous passons sous des tunnels, le long d’une douce vallée cultivée, puis nous arrivons à Göreme.
Nous avons pu observer : PIC SYRIAQUE,

mésange charbonnière,                 sitelle, moineau, étourneau, tourterelle.
Pour retrouver notre véhicule à UShisar, nous prenons le « Dolmus » pour 1 M/l. Nous avons failli aller jusqu’à NevSehir, le chauffeur avait oublié de s’arrêter à UShisar. En regagnant notre camping car, nous rencontrons un couple de jeunes français en vélo, beaux comme des dieux, qui étaient partis depuis juin et comptaient regagner la Syrie….
Retour au camping. Déjeuner dehors malgré le vent fort et repos au camion pendant la chaleur de l’après midi.
ZELVE
5M/l  (2.5 euro) pour le musée de plein air….cher pour cette visite d’un village troglodytique encore habité en 1952 et évacué par sécurité ; effectivement beaucoup d’éboulements.
Un grand tunnel tout noir fait communiquer les vallées 1 et 2 ; on en a exploré un bout de chaque coté sans oser traverser en l’absence d’éclairage.
En fin de parcours, la Balikli Kilise à 3 nefs, très fraîche ; colonnes épaisses ; clefs de voûte.
Vallée de Devrent
Vue du haut ; foisonnement de pitons rocheux dans le soleil du soir.
ÜRGUP
Là aussi, il y a un ancien village troglodyte toujours habité. Courses diverses et retour au camping.

 DIMANCHE 26 SEPTEMBRE

Réveil par un beau soleil :15° OUT, 20° IN
Les montgolfières sont au dessus de la vallée et devant nous, dans la vigne, un pic Syriaque.
ÜRGÜP
Piste pour la Pancarlik Kilesi creusée dans un cône volcanique.
Il est 9 heures et c’est fermé. Heureusement, les grandes ouvertures, fermées par des grilles, permettent d’en admirer les nombreuses fresques, assez abîmées. D’autres pièces troglodytes et quand nous partons, le gardien arrive.. !Il a perdu 4M/l pour 10 minutes de retard.
MUSTAFAPAÇA
Village autrefois grec et il en reste de très belles maisons.
Ayios Vasilios Kilesi du 12ème siècle
Elle aussi dans la roche et l’accès se fait par le haut. Le gardien arrive, il nous en coûtera 2M/l.
Porche, escalier, grande salle à 3 nefs et de très belles fresques de 1903, saccagées au niveau des visages.
Barrage Damsa (3M/l pour y rentrer).
Les autochtones s’y installent pour le pique nique du dimanche ; arrêt sous les arbres et quelques pas au bord du lac.

foulque macroule, grèbe huppé, canard souchet.


Héron cendré,                             aigrette garzette,                         martin pêcheur

ÜRGÜP
Course dans une pâtisserie extra.
Retour au camping ; déjeuner ; repos et cartes postales.
Vallée de l’amour
L’absence de panneau nous en fait rater l’entrée. Nous suivons ensuite une piste qui nous emmène à quelques vergers. Au retour, on lie conversation avec une famille ; c’est un jeune de 23 ans qui fait la traduction et nous invite à venir le voir à Avanos, à son magasin de joaillerie et onyx.
Retour au camping

 LUNDI 27 SEPTEMBRE

Point I du camping 3x16M/l.
Journée de route
ÜRGÜP (pâtisserie)
DEVELI
Belle route au bord d’un canal : héron et vanneau huppé.
Steppes ; vallée de montagne, cols à 1500 puis 1900m. Conifères. Arrêt déjeuner dans un champ à l’ombre de peupliers. Dans le champ, une famille garde son troupeau. En fait il s’agit d’une famille Yörük, avec troupeau de moutons, grands chiens Kangal, ânes, 2 tracteurs avec remorques et 1 voiture ! Ils viennent nous voir, rentre dans le camping car pour visiter…mais que c’est difficile de communiquer ! Ils viennent du sud, prés de la frontière avec le Liban, au moins à 2 ou 300 Kms. Impressionnant de penser qu’ils vont faire ce chemin partiellement à pied !
Quand ils lèvent le camp, le bélier est hissé par-dessus le chargement d’une remorque, les bergers sur les ânes encadrent le troupeau…

Pinson, mésange,

rouge-queue noir.

Route et chaleur
YALAKÖY
GÖKSUM
KARAMANMARAS dont on rate par bonheur le « Sehir Merkezy » (centrum) car c’est une ville énorme.
NARLI
PAZARCIK
….à 17h30, après une trop longue période de conduite par une très forte chaleur, arrêt d’urgence, le chef rend l’âme ! ..Le chef, c’est moi !
Malaise vagal; nécessité de s’allonger, mettre les pieds en hauteur. Ce n’est pas grave, il suffit d’attendre un peu.
Nous voyant arrêté devant leur maison, l’homme sort et vient nous inviter à prendre le Cay. Nous arrivons à lui faire comprendre que je n’allais pas très fort. Après quelques minutes, nous y allons ; Cay dans le jardin ; 2 ou 3 familles nous y accueillent avec la grand-mère, extraordinairement belle et voulant nous parler…Nous avons droit au samovar à braises, chausson au fromage, oignons/paprika, tomates, etc.…délicieux !
Nous repartons avec des noix fraîches et des grenades , quel accueil !
Nous arrivons à nous soustraire à l’extraordinaire simplicité et gentillesse de ces familles…
Mais il est 18h40, il fait nuit, je n’ai quand même pas la grande forme et je ne veux pas rouler de nuit dans ce pays. Donc, nous montons dans le village, un peu à l’écart de la route nationale.
Arrêt sur une petite place ; beaucoup de visites.. Un jeune garçon, vient nous voir puis repart et revient avec une poche de raisins secs et du pain croustillant au fromage.
Mehmet va ensuite chercher son manuel de conversation en anglais ! On arrive quand même à se doucher, puis à souper.
Le tailleur à deux pas nous invite à lui rendre visite. Il nous y attend avec trois autres personnes…mais nobody speak english ! On ne sait d’où, arrive un plat de raisin ; Madou se fait offrir 4 chouchous. Cette place doit être le terminus des dolmus…ça circule beaucoup !

 370 Kms

 MARDI 28 SEPTEMBRE

A 5h10 le muezzin réveille la ville qui aussitôt s’affaire ; minibus, mobylette, troupe de chèvres qui s’en va au champ…
Grande longueur de route en travaux
GOLBASI
Puis belle route et beaucoup de beaux paysages autour d’Adiyaman (total diesel et cartes postées). Arrêt après un pont et au bord de la rivière : 2 ALCYONS PIES
KAHTA
2 Cay à la terrasse d’un restaurant qu’ils sont allés chercher…au café d’à coté !
Mont Nemrut Dagi
Circuit à partir de
Karakus Tümülüs
Tumulus artificiel datant de 36 B.C. tout comme le Nemrut. Entouré de colonnes dont il n’en reste que 5 ou 6 debout. L’une avec un aigle, l’autre avec une stèle, une troisième portait un lion, maintenant posé par terre.
C’est le lieu de sépulture de parentés du roi Mithridate II.
Pont sur la Cendere, IIème siècle
En dos d’âne avec réutilisation de pierres de Harakus Tumulus. Il reste 3 des 4 colonnes corinthiennes d’origine ; c’est magnifique. Un nouveau pont a été construit récemment pour préserver l’ancien déjà heurté par un camion citerne.
Pour cause de chaleur intense, nous nous contentons de regarder de loin les ruines du château de Yeni Kale et on zappe Eski-Kale…erreur !
DAMLACIK
Arrêt au Garden Camping pour y déjeuner à l’ombre, mais ils n’ont que du riz et de la salade à nous donner ; autrement dit, ils sont fermés ! Finalement c’est très bien ainsi ; nous achetons 2 bières fraîches et nous mangeons dans le camion sous une belle ombre, prés d’un canal d’irrigation.
NARINCE
Gros village.
Avant la montée vers le Nemrut, billetterie. Ils sont trois et nous invitent à l’ombre, à manger du raisin et boire de l’eau. 2.5 M/l pour l’entrée du parc et 5 M/l pour le site.

Nous entamons les 12 Kms de montée. Route tortueuse, parfois escarpée, avec des pavés autobloquants au début et ensuite avec de gros pavés en basalte plus ou moins disloqués ; ça cahote un peu !! Mais nous étions loin de la montée abominable et dangereuse décrite dans certains comptes rendus. La route est pénible sur sa partie revêtement basalte mais elle n’est pas plus dangereuse que beaucoup de route de montagne. Pratiquement partout elle est assez large pour croiser sans problème et complètement dégagée. Donc pour nous on peut y monter en camping-car.
Au bout de la route, grand parking, tout en pente ce qui exclu pratiquement la possibilité d’y rester…sauf « Une » place, plane, prés de la cafétéria, où nous sommes invités à y passer la nuit.
Après un Fanta frais à la cafete, direction le Nemrut à 2150 mètres, à pied…pour les 100 derniers mètres !
Enorme tumulus de pierres concassées sur 50 mètres de hauteur. Nous y sommes accompagnés par des traquets motteux et surtout par des TRAQUETS A QUEUE ROUSSE.
Nous allons d’abord sur la terrasse est, à l’ombre, c’est magnifique !! Les corps des statues sont intacts sauf les têtes qui sont alignées à leurs pieds.
Sur la terrasse ouest : fabuleux dans l’éclairage du soleil de fin d’après midi ! (17 h). Têtes moins expressives ; par contre les corps sont en ruine. Sur les côtés, très beaux bas reliefs.
Pas trop de monde sur le site bien que quand nous descendons, on y monte en rangs serrés…because le coucher du soleil ! Le parking est plein de minibus ! A la nuit tout le monde s’en va.. Nous restons seuls à observer une magnifique pleine lune qui s’est levée à 7h.
Nous nous attendions à avoir un peu froid, je me suis levé dans la nuit, il faisait 15° !!

 223 Kms

 MERCREDI 29 SEPTEMBRE

Réveil à 6h20 par un beau soleil, il y a déjà 6 « dolmus » (petit autobus) au parking.
Après quelques fruits secs, nous remontons par la face est ; les visiteurs du matin redescendent déjà ! Quand nous arrivons à la terrasse, l’éclairage est parfait et il y a seulement 3 personnes. Panorama sur les montagnes et le lac du barrage Ataturk.
Quelle tranquillité et quelle harmonie !
Silence partagé avec traquet motteux, traquet à queue rousse et  4 craves à bec rouge, quelle surprise.
Visite à la terrasse ouest, à l’ombre, et retour au camion pour le petit déjeuner.
Avant la descente de 8kms de pavés défoncés et les 4 de pavés autobloquants, nous admirons une dernière fois le paysage. Super beau !
A noter qu’en ce haut lieu, pas de problème pour le portable, comme partout ailleurs en Turquie ; sans doute le relais est-il au dessus de nos têtes.
NARINCE, direction Siverese et embarcadère pour passer le lac Ataturk Baragi par l’est.
C’est la seule fois en Turquie où nous rencontrerons des gamins enm…. !
En attendant le bac, 2 çays au bistrot et nous nous trempons les pieds dans…l’Euphrate !
Le « Feribot » nous transporte et nous fait changer complètement de paysage. Plateau caillouteux et inculte. Puis petit à petit, les champs sont épierrés, l’irrigation arrive et, miracle, ou plutôt, travail acharné de l’homme, et c’est tout cultivé !
Il fait très, très, chaud.
Ce sera notre point le plus à l’est.
Nous obliquons vers le sud et
SANLIURFA
Grosse ville bruyante et poussiéreuse. Nous nous arrêtons à l’un des Otoparki prés de Gölbasi, après le rond point qui se situe après le souterrain en face du parc.
Déjeuner en terrasse de restaurant dans le parc, au bord de pièces d’eau pleines de carpes.
2 kebabs très moyens pour 17 M/l.
Visite du parc, des bassins et des mosquées.
Le bazar est très animé, des échoppes de tout, y compris des peaux de moutons sanguinolentes…J’essaie des jeans et bien qu’ayant la taille mannequin, je ne trouve pas pantalon à mon pied.
Il fait toujours très, très, chaud.

Nous prenons un taxi pour aller au Sanliurfa Müzesi.

A peine rentrés, coupure d’électricité…Pour combien de temps ???   Devant l’impossibilité d’avoir une réponse, et après avoir attendu un peu, nous demandons à nous faire rembourser… Quelle idée ! Il a fallu en référer au chef qui devait être un peu endormi ailleurs.
Devant la perplexité dans laquelle nous avions mis ces pauvres fonctionnaires, j’ai proposé que nous allions aller faire un tour et que si à notre retour l’électricité était revenue, nous ne demanderions pas de remboursement ... Ouf, la solution fut retenue de suite !
Et, ce fut le cas.
Très belles pièces du néolithique avec statuettes en os, petites idoles, sceaux et poteries. Dans le jardin, des statues et quelques mosaïques.
Retour à pied vers le bazar ; nous y achetons du yaourt au détail, c'est-à-dire au poids.
Pour dormir, nous ne nous voyions pas rester sur l’Otopark, trop bruyant. Dans la rue opposée au parc, qui arrive au rond point, il y a la « Polis ». Cette rue quasiment interdite à la circulation et au stationnement du fait de la police nous semble un bon lieu d’hébergement. Nous obtenons leur accord sans problème.

Avant de passer la nuit, nous nous sommes votés un restaurant. Ce sera Cardakli Kösk, signalé dans le Lonely.
Sur une haute terrasse, nous dominons le parc, juste en face ; belle vue sur la forteresse plus haut, toute illuminée et sur le boulevard au pied, très passant.
2 soupes (une épicée, l’autre fade), 2 côtelettes d’agneau trop grillées, le tout pour 14 M/l. Pas terrible.
Vers 9h30, 11h, la circulation s’arrête comme d’habitude et la nuit sera très calme jusqu’au muezzin du matin.

 178 Kms

JEUDI 30 SEPTEMBRE

Direction le sud, vers la Syrie et HARRAN
Par une route en rénovation, nous atteignons ce très vieux village qui date de 1900 B.C. ?
Un jeune guide nous prend en charge pour 5M/l (il avait commencé à 20).
Remparts délabrés, très longs ; maisons typiques en forme de ruche qui servent maintenant d’écuries et de granges ; l’une d’elle est restaurée pour la visite….des touristes, y compris américains et japonais arrivés en car.
La forteresse est colossale ; elle a servi dés la période hittite ; elle sera tour à tour, temple, église puis mosquée, caravansérail…
Belle visite dans une ville et une région hors d’age. La culture omni présente du coton « fixe » visiblement des nomades venant de Syrie ou de plus loin, au moins pendant le temps de la récolte. Tous ces gens vivent dans un état de pauvreté et dans la poussière sous des campements de fortune faits de bâches plastiques et visiblement sans eau. Ce sera la seule fois pendant notre voyage où nous verrons d’une façon aussi criante des gens aussi démunis.
Ces campements, au milieu des champs alternent avec des constructions qui sont les petites entreprises qui traitent et travaillent le coton. On y voit s’arrêter les fameux camions archi chargés de coton que nous avons vu et revu tout au long des routes en Turquie.

Retour à Sanliurfa et direction ouest vers Birecik sur l’Euphrate.

Cette route à 2 voies sera l’une des plus dangereuses que nous ayons eu à emprunter. Imaginez, des camions faisant visiblement « la route » vers l’est roulent à la limite de la limite, y compris dans les villages traversés, c'est-à-dire, 90 km/h, se doublant sans arrêt et sans s’occuper de ce qui vient en face. Le film américain de poursuite de camions était dépassé. ….comme les quelques voitures et camions croisés en fâcheuse posture !
De la folie ! Et pourtant je ne suis pas trouillard en voiture. Je me suis fait doubler dans un village par un semi remorque qui doublait toute la file alors que la route serpentait sans aucune visibilité. Je ne sais pas ce qui se serait passé s’il était venu quelqu’un en face.
BIRECIK
Déjeuner à l’ombre des gros arbres d’un parc, sur un terrain vague à la sortie de la ville le long du fleuve.
Cette ville est connue comme possédant un centre de reproduction de l’ibis chauve.
Nous y sommes donc allés….Nous avons pu voir de loin quelques malheureux ibis dans une volière. Le gardien ne savait dire que « ibis chauve » dans toutes les langues et qu’il y en avait 71 ! C’est tout ! A rapprocher de l’accueil des centres d’informations touristiques et autres musées nationaux. Quand on connaît la qualité d’accueil de ce peuple, on comprend combien un système politique peut tout  corrompre.
Nous poursuivons vers le nord sur la rive est : un alcyon pie en vol. De même sur la rive ouest ; le temps de boire un Fanta sur la terrasse d’un café à l’ombre, et de voir quelques cormorans, goélands ainsi qu’un martin pêcheur.
Nous essayons de trouver un sentier vers le sud, mais la route est barrée et nous faisons demi tour.
A GAZYANTEP nous prenons l’autoroute. A l’entrée, personne à la guérite, identique à celle de chez nous, mais il y a un carnet à souche pendu à une ficelle avec la mention « Take a ticket ». Donc nous déchirons un ticket…
On pourrait s’attendre à y trouver tous les poids lourds qui sont à la queue leu leu sur les nationales…et bien non, il n’y a que nous. A un moment, deux personnes prenaient le çay au milieu de l’autoroute; entre les rails de sécurité, avec leurs véhicules arrêtés de chaque côté sur la bande d’arrêt d’urgence !!...le dernier salon où l’on cause !
Sortie à NURDAGI : 1.5 M/l. Le soleil se couche et nous aussi…Nous repérons une rue tranquille pour passer la nuit, un peu à l’écart du centre. Quand nous nous arrêtons, les gens qui prenaient le frais en face…nous invitent illico ! OK ! Ils nous offrent cette fois ci un café turc qui n’est pas trop mauvais malgré le sucre. Hélas personne ne parle anglais. L’homme est policier et est en repos. Ils se chargent également de chasser les gamins importuns.

A 20heures, soit 1h30 après le coucher du soleil, il faisait 28° à l’extérieur et 29 dedans !
Heureusement avec une petite brise !
Nuit un peu bruyante car l’impasse dans laquelle nous étions débouchait sur….une voie ferrée. Quelques trains de marchandises sont passés avec fracas.

 344 Kms

 VENDREDI 1 OCTOBRE

Dés notre réveil, nous avons droit à la visite muette et contemplative de 3 collégiennes en bleu avant l’heure de la classe.
Nous reprenons l’autoroute car nous voulons aller faire un tour le long de la méditerranée jusqu’à SILIFKE.
Nous atteignons donc la côte ; superbe mer bleue et aussitôt, des immeubles, des stations balnéaires…Quelque tristesse!
KIZKALESI
Nous nous y arrêtons pour la baignade et pour nous rafraîchir. Nous arrêtons le camion entre 2 rangées d’hôtels et nous atteignons la mer. L’eau y est excellente.
A 150 m du rivage, imposant château de la jeune fille.
SILIFKE, TASUÇU et le delta de la Göksu.
Nous traversons un grand lotissement de vacances  et nous nous arrêtons pour déjeuner sous un arbre sous l’oeil intéressé d’une pie grièche.
A pied le long de l’Akgöl, entouré de roseaux, jusqu’à un observatoire, puis une hutte :

Grande aigrette, aigrette garzette, héron cendré, colvert, bécassine des marais, chevalier gambette, martin pêcheur, et magnifiques busards des roseaux femelles
.
Il fait chaud brûlant !
En repartant par d’autres pistes à travers le marais :


 petit gravelot,                                 bécasseau, crabier chevelu et courlis.

SILIFKE et son pont de pierre qui date de 78.
Office du tourisme que nous mettons du temps à localiser pour y trouver un type très sympathique et très souriant mais qui ne parle que turc et aucune doc. disponible ! Evident mon cher Watson, comme les turcs ne font beaucoup de tourisme il n’est pas beaucoup dérangé !
Après quelques courses et rafraîchissements à une terrasse sur le fleuve, nous prenons une petite route dans le delta vers Dalyan, où nous nous retrouvons entre 2 lacs. Nous revenons passer la nuit dans un petit village à Kurtulus…petit village mais 2 mosquées ! Nous élisons domicile sur un terrain vague devant un réparateur de machines agricoles.
Nuit calme. Les coqs de Kurtulus sont plus matinaux que le muezzin !

 363 Kms

 SAMEDI 2 OCTOBRE

Nous partons déjeuner à Dalyan prés d’une coopérative.. de pêche ???.. dont le patron vient nous saluer avant de monter dans sa Voiture conduite par un chauffeur !
Au milieu des eaux et des oiseaux nous profitons de la vue superbe entre lac et mer. Observatoire à pied et en camion : grande aigrette, aigrette garzette, cigogne, héron (foule !), courlis cendré, en démonstration des martins pêcheurs et merveille des merveilles, pour notre première fois :

des ROLLIERS D’EUROPE
que nous poursuivons dans les arbres, magnifiques oiseaux !
A côté, cochevis, pouillot véloce et pie grièche grise nous laissèrent presque indifférents !
Nous reprenons l’autoroute vers le nord, l’objectif étant de regagner Ankara.
Cette fois ci, l’autoroute est remplie de vieux camions qui peinent dans les côtes et freinent des quatre fers dans les descentes. Paysages somptueux de montagne.
POZIANTI
Fin de l’autoroute. Multitude de stands en tout genre qui vendent des flacons sans doute de jus de raisin.
Nous nous arrêtons dans un restau assez neuf ; accueil pressé et stressant ; terrasse qui donne sur les voitures en train de se faire laver par une personne du restaurant.
1 chicken Kebab, 1 côtelette d’agneau, viandes bonnes avec riz et pain croustillant délicieux, 1 salade tomate-concombre-oignon et 1 assiette de yaourt, 2 çays et..18M/m (9 euros).
Nous empruntons ensuite une petite route calme qui grimpe dans la montagne pour faire le détour par
CAMARDI et CUKURBAG
Pensyon Safak et camping recommandé par le Lonely.
Nous pensions que cette halte en pleine montagne à l’écart des voies touristiques serait riche de contact avec le patron qui est aussi un birdwatcher.
Il met à disposition effectivement pas mal de livres sur la Turquie et quelques sites à oiseaux mais la nuit à….20 M/l (10 euros). OK avec électricité, mais sanitaires plus que succincts et pas d’eau chaude le matin. Quand je lui dit que c’est le plus cher que nous ayons rencontré même en Cappadocce, il me répond que lui ne peut pas faire autrement s’il veut s’en sortir car il a moins de passage que dans ces zones touristiques..ce qui n’est pas faux. Mais les infrastructures ne sont pas les mêmes et quel sera son prix quand il ne verra plus personne ? A ce prix autant rester en face en pleine nature !
Après une petite promenade sur une route bordée de vergers où les arbres croulent sous le poids des pommes et après avoir observé quelques pinsons et rouges-queues noirs, nous prenons notre repas à la Pansyon.
Quatre espagnols de retour d’un trek nous y rejoignent pour manger sur la terrasse..mais il faut la polaire car nous sommes en montagne, une soupe aux pâtes épicée, un ragoût de légumes aussi épicé avec du boulgour excellent et en dessert un yaourt très épicé ! Le tout pour 15M/l.

 272 Kms

 DIMANCHE 3 OCTOBRE

10° à l’extérieur, 16 dedans ; les nuages cachent la montagne !
Par la N765, nous repassons par Derinkuyu, NevSehir, Gulsehir
HACIBEKTAS
Arrêt à l’Otopark, quelques courses, un çay et des baklavas dans un petit restau, un peu plus de monde sans doute pour le musée derviche.
MUCUR
Petite route pour Seyfe Gölü
Le lac est très asséché, la piste poussiéreuse reste à l’écart et ne nous permet pas de voir le lac, sauf en grimpant sur un monticule de terre. Nous continuons par une petite route par Karahasanli et Sefaatli ; traversée d’un plateau qui parait désertique mais qui, en fait est une vaste étendue de cultures céréalières ; les tracteurs s’activent de tout côté pour labourer et herser.
Arrêt déjeuner avec vue sur cette vaste étendue; un troupeau de vaches et moutons en contrebas.
YOZGAT
Charmante petite route dans une vallée pour
BOGAZKALE
Musée (2 M/l par pers.)
Petits mais magnifiques vestiges hittites : très belles poteries, plaquettes cunéiformes, sceaux, immenses jarres,…
Nous nous installons pour la nuit sur un vaste terrain au pied de HattuSa. Nous assistons au ballet des oies et des poules qui déambulent, des génisses fofolles qui rentrent des champs. Extraordinaire moment de vie !
Deux « guides » viennent nous demander si nous ne voulons pas de petit lion en onyx ou tablette cunéiforme en terre cuite ; devant notre peu d’intérêt ils dévient sur des vêtements à leur donner. Nous avions quelques vieux chandails et chaussures que nous leur cédons. En retour nous avons droit au lion et à la tablette, mais ce n’était pas le but.
Après notre repas, un chat sur le qui-vive vient récupérer un par un les os de poulet que nous avions laissé dehors.
Nuit calme et fraîche.

 370 Kms

 LUNDI 4 OCTOBRE

Réveil par 16° dans le camion et 7 à l’extérieur..
Les villageois emmènent sur ce terrain leurs 2 ou 3 vaches qui sont ensuite réunies et prises en charge par un vacher. Les oies et les poules continuent à déambuler..
8 heures : par un beau soleil un peu frais, nous faisons 100 mètres pour aller stationner à l’entrée d’HATTUSA .
Cette ancienne capitale Hittite date de 1300 à 1200 B.C. Nous choisissons de visiter le site à pied, ce qui nous mènera à 11 h.

-Buyuk Mabed : grand temple
            gros blocs des soubassements
            la roche cubique verte offerte par Ramsès II
            énormes jarres de stockage en terre cuite
-Les remparts
-L’Aslanli Kapi : porte des lions ; magnifique !
-Le Yenice kale de loin : château sur un piton rocheux
-La Yer Kapi : porte des sphinx (qui ne sont plus là mais à Istanbul et Berlin).
            Un tunnel aux voûtes en console passe dessous et retour par la gauche par l’escalier monumental qui mène au sommet de la Yer Kapi.
-Fondations de plusieurs temples
-Kral Kapi : porte du roi ; magnifique bas-relief d’un personnage majestueux dont l’original est à Ankara.
-NiSantas : rocher gravé d’une longue inscription Hittite.
-Guney Kale : citadelle du sud et chambre aux hiéroglyphes splendides et protégées par une grille.
Visite et promenade très intéressantes.

Nous y avons également rencontré alouette, sittèle de N.,


chardonneret élégant                                 et BUSE FEROCE (pâle et bien observée).

A notre retour, la billetterie est ouverte ; il nous en coûtera 3 M/l avec Yasilikaya.
YASILIKAYA
Deux galeries rocheuses naturelles gravées de bas-reliefs superbes représentant une procession de douze dieux Hittites. Figure que l’on voit sur beaucoup de brochures de tourisme.
SUNGURLU
Direction « Sehir Merkesi » pour y faire quelques courses….(c’est le centre ville !)

ANKARA

Very big town.. !!  4 millions d’habitants, très étendue, des collines partout, toutes construites mais avec des taches de verdure un peu partout. L’autoroute à 4 ou 6 voies y rentre comme dans du beurre..
Pour nous il nous faut trouver la citadelle car la seule chose qui nous intéresse c’est le musée des civilisations Anatoliennes. Après avoir demandé 4 ou 5 fois notre chemin, nous trouvons la citadelle, la rue qui y grimpe et….tout de suite… « THE » Otopark, (merci à Marina Greco !) qui nous tend les bras ; vous ne pouvez pas le louper, non pas par sa taille mais parce que les gardiens vous arrêtent sur la rue pour vous y conduire... Vous êtes au centre, au pied de la citadelle, c’est tout juste si on entend les bruits de la ville.. Une petite discussion sur le tarif du parking ; en lui disant que nous restons jusqu’au lendemain même heure, nous convenons de 6 M/l.
Nous allons reconnaître les lieux à pied jusqu’au musée, puis dans la citadelle où se trouvent de très jolis maisons anciennes..en rénovation pour la plupart. 2 çays au Zenger PaSa Konagi, ou nous réservons pour le lendemain après le musée, recommandé par le Lonely ; véritable petit musée.
En revenant au Hisar Otoparki, nous flânons dans une rue véritable bazar.
A notre retour, le gardien de nuit du parking vient nous demander du vin ou du whisky, je lui offre du cognac, mais ça ne l’intéressait pas !
Le soir, le parking se vide et nous restons seuls sur ce parking vide.
Nuit très calme.

 213 Kms

 MARDI 5 OCTOBRE

Tiens.. nous sommes remontés vers le nord ! Il fait 6° dehors et 15 à l’intérieur ... Pas chaud !
A 8h10 : musée des civilisations Anatoliennes….qui n’ouvre qu’à 8h30 !  Bravo l’organisation !
Installé dans un marché couvert du XVème.
R E M A R Q U A B L E !
Peu de chose du Paléolithique mais nombreux objets du Néolithique (La déesse mère de Catal Höyük est bien là!), Chalcolithique, age du bronze et Hittites.
La salle centrale abrite statues et bas-reliefs. C’est passionnant !
Nous y passons la matinée en ayant refusé l’aide d’un guide francophone que nous recroiserons par la suite et qui fait la totale en une heure.
A midi, épuisés et affamés, nous rejoignons le Zenger PaSa Konagi. C’est une vielle auberge, un peu vieillotte, par son décor, ses habitués. Nous y mangeons excellemment bien :
-une aubergine grillée, chaude ; délicieuse ; servie avec un pain rond, plat et chaud.
-deux gozlemes : fromage/agneau et… divers ; un régal. Le pain est très fin et croustillant.
Une bière et 3 çays pour 18 M/l…Que demande le peuple ?
Après nous être acquitté de notre paiement de 6 M/l pour 24 heures de parking gardé (3 euro !), nous faisons un détour pour
Le lac de Golbasi , en vue d’y voir quelques oiseaux. En fait, sauf à Golbasi même, il est difficile d’accéder prés du lac. Nous y voyons quelques foulques et grèbes et des constructions en tout genre au milieu d’odeurs nauséabondes.
Un coup d’autoroute et 4 M/l plus loin

SAPANCA
Au bord d’un lac et d’une voie ferrée pas très passagère, nous nous arrêtons pour y passer la nuit. A notre arrivée, il y a déjà une voiture avec 2 hommes qui boivent une bière en écoutant la radio. L’un d’eux vient nous parler pour nous montrer son français et nous dire qu’il était prof d’anglais !
Nuit très calme.

 377 Kms

 MERCREDI 6 OCTOBRE

12° OUT, 18° IN
..et à notre réveil : 2 grèbes castagneux et plus loin, des grèbes huppés.
Un peu d’autoroute, puis la cote de la mer de Marmara, bétonnée en continu.
A KARAMURSEL, à gauche, petite route de montagne très jolie et trop tortueuse à mon goût… dit Madou…moi, je ne m’en souviens pas ! (ah si, à la relecture, j’avais voulu prendre un raccourci pour ne pas suivre la côte…je n’ai pas été déçu !).
Lac de Iznik Gölü
BURSA
..encore une ville énorme !
Direction l’Otoparki le plus proche du centre pour nous repérer un peu : 5M/l pour 5 heures.
-Ulu Cami : assez énorme ; à l’intérieur, colonnes carrées, fontaine et calligraphies aux murs.
-Les marchés : des rues entières de boutiques sans intérêts, chaussures et fringues en tout genre à l’occidentale.
-Kosa Han : caravansérail de la soie ; cour intérieure très agréable, ombragée avec terrasses de café.
Déjeuner à l’Islender Kebapci, inventeur de l’Islender Kebab.
Très belle salle, serveurs guindés et 1 seul plat ; style de certaines brasseries de chez nous.
Nous choisissons donc 2 Iskenders, 1 eau et 1 ayran : 22 M/l. C’était bon mais enfin il n’y a pas de quoi se rouler par terre non plus !
YeSil Cami sur les hauteurs de la ville ; porte ouvragée, appartements privés du sultan, très grand mihrab, carreaux de faïence très beaux, tapis de prière et très beaux vitraux.
En face, le YeSil Turbe où on ne rentre pas.
Arrêt Fanta au Kosa Han…mais là non plus pas de bière !
KARACABEY
KUSCENNETI
Vaste terrain vague entre le village et le centre, à l’abri du vent fou et au bord du KuSgölü. Difficile d’approcher du lac, c’est boueux ; des oiseaux au loin.
Dans la nuit, grosse averse.

 286 Kms

 JEUDI 7 OCTOBRE

16° OUT,  21° IN
KUS CENNETI
Visite du centre : 1,250 M/l par pers.
-Petit musée : oiseaux empaillés poussiéreux
-Salle vidéo : 4 ou 5 caméras filment les oiseaux en direct, mais c’est loin d’être net ; les canards ne sont pas identifiables…la masse blanche serait des pélicans.. !!!
-Tour de guet : très haute, très belle qualité, mais très éloignée du rivage.

Spatule, grande aigrette, pélican blanc en vol, héron cendré et un rapace et des canards
non identifiés ; trop loin ; bref très décevant.
Retour au village et quelques pas sur la grève, c'est-à-dire un grand pré à vaches avec détritus et grenouilles.


Sarcelle d’hiver,
spatule, foulque, hirondelle des rochers. Au loin, des pélicans par milliers
.
Tour du lac par le sud et nous prenons un autostoppeur turc.
GOLYAKA
Grand troupeau de pélicans blancs que l’on peut approcher d’assez prés. Magnifique !

Quelques gravelots et …autant de bécasseaux
.
Retour à la « vrai route » et à Gönen, arrêt déjeuner au bord de la route en surplomb de la GÖNEN.

Beaucoup de grèbes castagneux, 2 grands cormorans, 2 ou 3 bécassine des marais.

Portion de route en travaux, très boueuse et dangereuse.
CARDAK : Féribot pour Gelibolu. Tout petit port et petit Féribot…Tout surpris de pouvoir traverser sans aller à Lapseki. D’autant plus …que nous nous mettons dans la queue et que l’on nous demande que…  1M/l. !
Nous traversons avec 3 ou 4 camions sur le bateau et le responsable du bateau vient nous faire payer…la traversée : 15 M/l ! En fait le 1 M/l était le parking prélevé par la commune… !!!! On nous avait tout fait mais pas encore celle là !
De toute façon, c’était moins cher que l’aller entre Eceabat et
anakkale : 22 M/l.
Un dauphin nous accompagne au cours de la traversée.
GELIBOLU
Courses diverses et parking sur le côté de la plage.

 198 Kms

 VENDREDI 8 OCTOBRE

Les pêcheurs sont très matinaux et devant nous, passent des adeptes du footing et surtout de la marche rapide. Un grand cormoran vient également pêcher.
KESAN : nous retournons à la banque pour changer nos surplus de millions. Aucun problème, on nous redonne 65 euros en échange de nos derniers 121.5 millions de livres.
Delta de l’Evros avant de passer la frontière.
Petite route vers Enez : village avec marché. Détour par la mer et la lagune : pluvier doré et chevalier aboyeur.
Sans grand intérêt ; retour à Enez et piste en 1ère jusqu’à Yenikarpuzlu.
Après un long passage dans les cultures, enfin le lac Celtik Gölü. Arrêt déjeuner au bord. Ensuite, la piste longe ce lac peu profond, parfois bordé de joncs et de vaches.
Nous y verrons : grande aigrette, pélican frisé, cormoran pygmée,

FULIGULE NYROCA,
héron cendré, foulque, colvert, grèbe castagneux, vanneau huppé, chevalier aboyeur et busard des roseaux.
C’était super !
La piste poussiéreuse continue, lassante, entre les champs de céréales et les tas de grains !
IPSALA : nous remplissons notre réservoir des derniers billets de millions de livres…. !

FRONTIERE

Passage des divers guichets en un temps record ! Il faut dire que nous n’avons même pas été fouillé. Je m’étais mis, comme mon prédécesseur, dans une mauvaise file et le douanier, pour éviter que d’autres suivent la mauvaise voie, nous a expédié avec un peu de mauvaise humeur.

 GRECE   

Retour vers le nord et DADIA. Nous revenons vers le centre de renseignements pour bien comprendre comment se rendre le lendemain matin à l’observatoire des vautours.
Nous stationnons un peu à l’écart de l’entrée du centre, discrètement sous les arbres et nous y passons la nuit.

 238 Kms

 SAMEDI 9 OCTOBRE

6° OUT, 13° IN…. !!
Nuit calme et fraîche.
A 8h30, départ par le sentier rouge, à pied. Balade très agréable dans la forêt, dans les collines. Observation d’un pic épeiche en plein travail.
A 9h30, nous sommes à la hutte d’observation et ..c’est formidable ! Sur la crête en face, ils sont là !


 VAUTOURS FAUVES     et     VAUTOURS MOINES (plus foncés) avec des grands corbeaux. Ils sont nourris une fois par semaine pour les aider dans leur acclimatation.
Ils se chauffent au soleil matinal dans les arbres ou au sol. Ils sont très impressionnants quand ils déploient leurs ailes. Nous les observons pendant une heure. Pendant ce temps le minibus qui monte du centre est arrivé ; nous descendons donc, retour par le sentier jaune, histoire de changer. Parcours tout aussi agréable.
Quelques courses à Dadia, route puis autoroute.
Arrêt déjeuner sur une aire de service prés de Komotini
KAVAL,
AMFIPOLIS :
Arrêt plage et baignade à ASPROVALTA
RENDINA, VOLVI, THESSALONIKI
NEA AGATHOUPOLIS, juste après le delta de l’Axios.
Arrêt sur un terre-plein devant la plage et prés du port. Le village est constitué d’une rue bordée de restaus tous identiques.
Charmant BTS comme on les aime, devant la mer, à l’écart des habitations mais pas trop loin. Devant nous, goéland, mouette et pélican. A la nuit les hérons viennent pratiquer la pêche nocturne ! Impressionnant !

 418 Kms

 DIMANCHE 10 OCTOBRE

A notre réveil, face à la mer, après une nuit au calme : grande aigrette, courlis cendré, pélican frisé autour et sur les barques, mouette mélanocéphale, mouette rieuse, goéland leucophée, chevalier gambette.
Magnifique et en partant, arrêt devant les barques pour admirer les pélicans.
Route et autoroute
Larissa : arrêt « Nescafé ».. Pas bon !
Lamia
Dromos To Irakli : le défilé d’Héraklès
D’abord une grande ligne droite, suivie d’une petite route défoncée et sinueuse qui escalade la montagne. Vues magnifiques sur le delta. Arrêt déjeuner au bord de cette charmante route juste avant le col de Fourtanaki (590m).
AMFISSA
DELPHES
Vous nous avez vu arriver…effectivement, nous avons fait les écarts de route nécessaire pour revoir Delphes !
Après nous être assurés de l’ouverture du camping Dolphi, direction le musée : 9 euro par personne.
Frontons, statuettes, Kouros, danseuses, etc.…
Antinoüs, 2ème siècle
Le sphinx ailé, 6ème B.C. et bien sur l’Aurige du 5ème B.C. toujours aussi vivant même sans son bras gauche.
Quelques courses en ville ; moussaka pas terrible.
Camping Dolphi : 19 euro avec l’électricité. Nous mettons le maillot mais l’eau est trop froide ; nous nous rabattrons sur de bonnes douches bien chaudes.

 351 Kms

 LUNDI 11 OCTOBRE

Réveil par un beau soleil et la magnifique vue sur les champs d’oliviers dans la plaine..
Retour sur le site historique et visite de l’ancienne Delphes. Site toujours aussi grandiose et enchanteur : le temple, le théâtre, le grand stade…et des sittelles de N.
On ne se lasse pas de ce site.
Au loin, sur la montagne, des chèvres très hardies font de l’escalade à sabots nus !
Monastère Ossio Loukas (3 euro/pers.)
Cette fois ci, nous passons avant la sieste ; ce ne fut pas le cas lors de notre dernier passage !
A l’intérieur, des fresques et de belles mosaïques (mais moins belles que Ravenne). Extérieur magnifique ; divers bâtiments, dont 2 églises, deux grandes cours pourvues d’arbres majestueux et des vues *** . Grandiose et serein !
Les moines y habitent encore, aussi…ai-je du mettre, à nouveau, une magnifique jupe pour cacher la nudité de mes belles jambes poilues…(c’est moi, Jean Michel qui parle !). Personnellement, je trouve la religion plus présente et plus pesante en Grèce qu’en Turquie.
ANDIKIRA, sur la côte.
Arrêt pas judicieux du tout à un restaurant en front de mer où il n’y a personne. Repas très moyen, pour ne pas dire franchement nul, le tout pour 22 euro. Dans la demi-heure qui a suivi, les touristes de passage, alertés par la présence d’une voiture française s’arrêtent également, les pauvres !
DESTINEA
ITEA
Au pied de Delphes, au bout de la « mer d’oliviers » que nous avions pu admirer du camping, arrêt plage et palabres avec un couple sympa de retraités français du 12, ex-fonctionnaires de la région parisienne avec un Hymer. L’eau y est délicieuse.
Route de la côte, très belle mais pas mal de circulation.
MESOLONGI
TOURLIDA

1 grande aigrette
sur le lagon et c’est tout !
Campement au bout de la route sur le parking en bord de mer et pas trop loin des restaus. Très beau mais pas d’oiseaux et surtout les moustiques attaquent à partir de 7 heures.
Nous choisissons notre restau : excellentes olives, poivrons conserve et … anguille nature, frites, 1 bouteille de blanc, le tout pour 15 euro. Mais malheureusement, nous devons accélérer le repas car de féroces moustiques ne nous laissent aucun répit. Retour rapide au camion ; Madou est couverte de piqûres.

 72 Kms

MARDI 12 OCTOBRE

Un peu de pluie sur le matin.

Quatre bécasseaux sanderling, un tourne pierre et deux aigrettes garzettes, c’est peu !
Beaucoup de « cabanons » dans ce secteur dont un grand nombre tendent vers le pavillon de luxe. Quid des égouts ?
ANDIRIO et le pont à 15 euro.
PATRAS : inintéressante, même pas de boutiques de « spécialités grecques à emporter avant le départ ». Nous voulions acheter quelques olives avant de quitter la Grèce ; il nous a fallu aller dans une grande surface pour trouver un grand bidon de 13 kg à 6.99 euro le kg . Même pour des Kalamata c’est un peu cher.. !
15 heures : check-in Aneklines :
17 heures : embarquement immédiat. Evidemment il n’y a personne…nous sommes mi-octobre !
Le bateau est loin d’être plein et..cette fois ci nous sommes prés d’une ouverture, mais….il pleut ! Pour meubler le voyage, heureusement il y a eu les histoires de chien !

L’équipage a un jeune Rothweiler attaché et inoffensif. Une jeune couple de British rigolos et très sympas ont eux un chiot de 3 semaines. Ils rentrent en Angleterre après avoir passé tout l’été dans une île, lui comme mono de voile et elle à la cuisine du bistrot. Ajoutez un couple de retraités Hollandais avec un chien de taille moyenne et à Igoumenitsa, l’arrivée d’un énorme camion-camping-car autrichien, d’où descend deux énormes chiens Danois. L’homme est obligé de leur installer une rampe comme pour des bœufs pour qu’ils puissent descendre !
Vu l’immense partie vide du bateau, tout le monde sympathise, se promène et ça discute tous azimut. Les chiens font connaissance et parlent chien, les hommes se mettent en quatre pour trouver une solution à la panne de batterie de nos jeunes Anglais pour qu’ils puissent continuer à regarder leur « movie » sur leur ordinateur portable…..surtout pour la jeune Anglaise d’ailleurs !
C’est très sympathique et très européen.

Dîner royal dans le camion : foie gras (la dernière conserve préparée par nos enfants) et Kebabs achetés sur le pont, au bas de la piscine. Il me restait encore un peu de blanc (Grave de Vayres de chez Nathalie Ballet) et de..rouge (Bordeaux  Supérieur château Bellegarde) !
Traversée d’un impressionnant nuage noir.

 72 Kms

 MERCREDI 13 OCTOBRE

17° OUT, 21° IN

A midi nous déjeunons au self du bateau.
Ancône : on débarque à 13 heures.

ITALIE   

Devant passer par Toulouse, nous décidons de rattraper la côte sud vers la méditerranée. Autoroute jusqu’à
PARME
Il fait un froid de canard. Tour de ville à pied ; c’est vraiment magnifique ! D’autant plus que le centre est interdit aux voitures. Seulement des piétons et des vélos, quel plaisir ! Bientôt il n’y aura plus que nous, en France, qui aurons nos bagnoles dans les rues en ville.
Visite du Baptistère : bâtiment octogonal en marbre rose ; l’extérieur est magnifique et l’intérieur éblouissant ! Nervures de marbre rose, fresques du 13ème S., sculptures des 12 mois de l’année,…. Surprenant de beauté et de légèreté dans un volume si haut et si grand !
Restaurant Corrieri
-1 plat dégustation antipasti, charcuteries délicieuses
-1 plat dégustation primi pasti, pâtes et riz, moins bon
50cl de Malvezi (blanc pétillant) tout à fait régalant.
Le tout pour 27 euro.

Retour en pleine nuit vers la citadelle où nous pensions trouver une place en bord du parc….aucune place libre dans toutes ces tranquilles rues !
Nous nous apercevons alors qu’il y a un camping au centre de la citadelle et que …la porte s’entrouvre l’espace d’une minute ; ouf le gardien ferme la grille derrière nous et nous emmène jusqu’à notre place. Il était quand même 22h30 !
23 euro sans électricité. Très, très calme.
Nuit fraîche : 10°.

 323 Kms

 JEUDI 14 OCTOBRE

Parking en ville et nouvelle visite du centre ville avec achats divers.
-Duomo : La façade est hélas sous un échafaudage ; intérieur couvert de superbes fresques. Une messe est en cours, le chœur est donc inaccessible.
-Cloître et église S. Giovanni Ev. Là aussi fresques et messe en cours. Déambulation dans ces rues piétonnes si agréables. Café serré ; achat de fromages (dont un parmiggiano reggiano sublime), riz, charcuterie, tout est appétissant.
Nous sommes sous le charme de Parme et nous y reviendrons.
Direction LA SPEZZIA.
La rivière du Levant, Portofino, évité car trop snob.
Nous nous rabattons sur CAMOGLI où je me dis qu’il serait peut être possible de trouver un BTS pour passer la nuit.. !!! Je rêve !
En bas de la ville, circuit piéton ravissant ; de hauts immeubles colorés ; petit port de pêche, église et cadre idyllique, la montagne plonge dans la mer. Toute la côte est archi construite, plutôt de belles maisons dans l’ensemble mais évidemment pas de place pour s’arrêter passer la nuit.

A nouveau autoroute, sinueuse avec tunnels et viaducs sous la pluie et le mauvais temps.
SAN LORENZO AL MARE : camping Il Persiano (17 euro sans électricité).
Accueil, non pas par un Persan mais par un joli chat roux. Il fait froid : 11°. Les sanitaires étant ouverts à tout vent, nous prendrons la douche au camion.
Nuit fraîche et calme.

 338 Kms

 VENDREDI 15 OCTOBRE

8° OUT, 15° IN
Soleil quand même ; autoroute toujours aussi tortueuse et

FRANCE…   

enfin sans doute car il n’y a plus aucune trace de douane.
NICE
Pluies et averses
MARSEILLE
FOS
Arrêt déjeuner, ça s’éclaircit !
Marais du Viguerrat prés du Mas Thibert.
Promenade à pied de 3 Kms, libre et gratuite mais peu de choses : héron cendré, garde bœuf, aigrette garzette, cormoran huppé, goéland et un


ragondin dodu.

En visite guidée seulement il est possible d’accéder aux vrais marais qui sont plus peuplés.
ARLES
MARSEILLAN
Rive gauche du port ; un pêcheur nous voyant chercher le bivouac nous dit que nous pouvons nous installer là et y rester plusieurs semaines si le cœur nous en dit !
Excellent BTS. Nuit fraîche.

 485 Kms

 SAMEDI 16 OCTOBRE

Soleil, mais 7° à l’extérieur et 14 à l’intérieur.

Petit tour dans Agde pas encore réveillée et recherche d’un magasin pour acheter les cadeaux que nous n’avons pas eu le temps d’acheter depuis 6 semaines……car, le 16 octobre comme tout le monde le sait c’est l’anniversaire de nos petits enfants Medhi et Emma ; ils ont 3 ans !
Arrivée à Lamasquère prés de Toulouse à 12h30.
Bisous à Emma toute surprise et à Medhi tout endormi !

 320 Kms

 DIMANCHE 17 OCTOBRE

 LAMASQUERE

 LUNDI 18 OCTOBRE

 Départ après l’école vers Niort. Le chemin le plus court étant …la traversée du bordelais, nous réalimentons les stocks en Grave de Vayres et en château Bellegarde.
Déjeuner au restaurant, à l’entrée de Libourne, très bon !
Arrivée chez mes parents à Laleu où nous retrouvons notre Nessy. Après dîner, retour de toute « la famille » au Mazeau.

 480 Kms.  

La boucle est bouclée, 11700 Kms plus loin. Tout compris, notre budget pour ce voyage de 6 semaines aura été de 3000 euro.

Pour voir d'autres photos nature de Pascal Dubois, rendez-vous sur son site, en cliquant sur sa bannière

 Retour vers le sommaire des récits de voyages