Norvège 2003      

Avec Pascal, Claudine, Benjamin et Clément

Les récits de voyage en Norvège sont nombreux sur le Net. Certains nous ont aidés à concevoir notre itinéraire. Il ne m’a donc pas paru utile de faire un récit chronologique de nos trois semaines norvégiennes. J’ai fait le choix de quelques éclairages thématiques qui, je l’espère, ouvriront au rêve et donneront envie de partir…

La vallée du Setesdal

C’est la magnifique vallée du Setesdal - de Kristiansand, où nous a déposés le ferry en provenance du Danemark, jusqu’à Haukeligrend, véritable porte d’entrée des fjords - qui nous a donné nos premières impressions norvégiennes.
En fait, avec le recul, cette vallée est plus qu’un passage obligé pour aller plus au nord. Elle est un véritable enchantement pour les yeux, de plus en plus sauvage, alternant vastes élargissements paisibles et torrents abrupts et impétueux.
C’est la région de la roche omniprésente, de l’artisanat de l’argent et de l’or, des fermes et des stabbur (les greniers norvégiens dont je reparlerai plus loin).

A Nomeland (à 133 km au nord de Kristiansand par la 9), un joaillier, installé dans une maison du XVIIème siècle (le Sylvartun) perpétue cette tradition artisanale. 

Dans le petit écomusée qui l’environne, on trouve un exemple de cette habitude toute norvégienne de laisser un pot de café chaud à la disposition du visiteur de passage.

 Ici, il faut même moudre ses grains de café, ébouillanter la mouture avec l’eau qui bout dans la cheminée allumée même en plein été, le passer, avant de le déguster dans un fauteuil en bois taillé d’une pièce, fort confortable.

Claudine ne s’y trompe pas…

Cette vallée, que nous ferons sous une légère pluie à l’aller mais sous un soleil radieux au retour, mérite qu’on s’y attarde. Et pas seulement parce qu’elle notre premier contact avec la Norvège. Nous nous y attarderons… de torrents en vallées, de villages en rochers.

Nous y verrons nos premières traces de Trolls, sous la forme de deux pas géants inscrits dans le granite et bordés du rouge caractéristique de l’oxyde de fer, charrié par les eaux tumultueuses du torrent.



Benjamin et Clément, tout au long de ces trois semaines, se prenant pour des chèvres, bondiront de rocher en rocher.




Et les nuits seront aussi paisibles que les paysages rencontrés…

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