Les îles Kerguelen   

de

Jean

1ère partie    (1/4)


Cette fois-ci, après avoir frôlé le cercle polaire arctique en Islande, Jean nous emmène vers le pôle Sud : en terre française, sur les îles Kerguelen.
Un séjour de près de 3 semaines en février 1997.
C'est à bord du Marion Dufresne, qu'après avoir traversé les Quarantièmes Rugissants, puis les Cinquantièmes Hurlants ... sans vomir (ainsi que l'atteste le diplôme qui lui a été remis) que Jean a atteint les Iles de la Désolation, aussi dénommées les Iles Kerguelen.

Le débarquement se fait en hélicoptère

Après une première étape sur l'île de Heard, au confort rustique, pour déposer quelques scientifiques ...

L'aventure commence à la Péninsule Courbet 

on admire les premiers animaux étonnants de ces terres australes, les Eléphants de mer.

Le Manchot royal et le Labbe antarctique ...

un Manchot papou et l' Otarie des Kerguelen, qui après avoir vu sa population pratiquement décimée (chassée en excès jusqu'en 1907) est désormais protégée et en bon nombre ... 

Arctocephalus gazella, un animal attachant, le mâle pour 1m80 peut peser 130 Kg, alors que la femelle plus modeste ne dépasse pas 1m30 et 35 Kg. Elles se nourrissent principalement du Krill des mers antarctiques.

Rejoignons les plages ... et ses spectaculaires habitants.

Remarques de la rédaction : les images qui vous sont présentées sont le résultat de la scannérisation des diapositives de Jean. Il est très difficile (sentimentalement aussi) de les réduire sans leur ôter de leur intérêt. Aussi  nous en avons conserver une grande partie en 600 pixels de large ... désolés par avance pour les amateurs de nature qui ne possède pas le "haut débit".

Nous allons parcourir la "côte" Sud et Est de la Péninsule Courbet, en partant de  La Camargue (après une dépose par hélicoptère) pour rejoindre Port aux Français.
 Et découvrir en chemin quelques animaux de ces régions.

et en premier lieu, l' Eléphant de Mer austral : Mirounga leonina

Les "pachas" règnent sur leurs harems

Ces placides mammifères marins, un mâle peut atteindre les 2 tonnes, mangent des poissons et des calmars. 

Approchons nous de ce magnifique planeur qu'est l'Albatros hurleur, Diomedea exulans, un géant de 3m d'envergure 

qui se laisse approcher, un peu inquiet quand même.

Ces superbes oiseaux ne volent que grâce aux vents, leur envol est laborieux et nécessite une véritable course.

leur durée de vie est remarquable (50 ans), ils ne pondent qu'un seul oeuf.

Nous voici en compagnie des Manchots royaux, Aptenodytes patagonia, qui ne dépassent pas 90 cm.

Gestes affectueux, querelles de voisinage sans conséquence, on côtoie un monde vivant qui nous accepte ... ignorant de la bêtise humaine.

magnifique oiseau au plumage délicat, espèce profondément sociale, une colonie peut rassembler plusieurs centaines de milliers d'individus.

Leurs ailes sont utilisées pour la nage et les pattes, très en arrière du corps, leur permettent la marche en station verticale. Comme tous les Sphéniscidés...

C'est avec cette colonie que nous terminons la première partie de cette découverte des terres françaises bien lointaines.

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