Dernières étapes ...


20-Vendredi 15/07/05 Zugliget (Budapest) (H) - Visegrad (H) (46 km)
Départ du camping en fin de matinée après avoir fait le plein d’eau et nettoyé un peu le camping-car. La sortie de Budapest se fait sans problème par la route N°11 grâce aux indications du gardien du camping. Nous faisons notre première halte à Szentendre, magnifique petit village d’artistes (très touristique), après avoir déambulé dans les échoppes et visité quelques « musées » nous faisons une pause dans un joli restaurant recommandé par le routard, accueil sympa en français, cadre agréable et spécialités Hongroises .

Szentendre et Foie gras poëllé
Nous poursuivons notre route vers Visegrad et montons à l’assaut de la citadelle d’où l’on découvre une vue magnifique sur la boucle du Danube, lequel est d’ailleurs en crue. Visite de la forteresse très bien aménagée.
Nous cherchons un endroit pour la nuit et le trouvons quelques centaines de mètres après la forteresse sur un grand parking. Nous y passerons la soirée avec un camping cariste allemand qui voyage seul et avec qui en anglais nous nous raconterons nos différents voyages, aidés pour cela des photos qui sont dans l’ordinateur. Puis observation de la lune et des étoiles à la lunette car il fait un magnifique temps clair. Solange a même trouvé Jupiter et Vénus sans problèmes.
Nuit paisible si l’on fait abstraction d’une ½ heure de musique Techno (à fond les baffles !) vers 2h du matin délivrée par une voiture de jeunes (sans gênes) qui s’est arrêtée sur le parking.

Visegrad et la Citadelle

21-Samedi 16/07/05 Visegrad (H) - Fertõújlak (H) (182 km)
Au lever notre voisin allemand nous attendait pour nous saluer car il part plus tôt que nous. Nous jetons un dernier coup d’œil sur la courbe du Danube en redescendant vers Visegrad, puis nous poursuivons la remontée du fleuve avec une halte à Esztergom pour visiter la basilique (la plus grande église de Hongrie) qui possède un « trésor » fantastique. Nous escaladons de nombreux escaliers en colimaçon pour arriver sur le dôme et faire quelques photos de la ville (vue impressionnante - pour ceux qui craignent le vertige ou ont le cœur fragile s’abstenir).

Esztergom et le Danube
Nous continuons la remontée du Danube pour faire une halte à Nyergesújfalu sur les rives du fleuve. A l’ombre dans un pré nous cassons la croûte en compagnie de plusieurs pique-niqueurs. Petite sieste, écriture des cartes postales avant de repartir. Cet endroit serait super pour la nuit mais nous avons décidé de poursuivre jusqu’au lac de Ferto à coté de Soprom où nous arrivons vers 18h et sommes accueillis par des vols de milliers d’oies sauvages. Nous décidons de passer la nuit sur le parking à coté de l’observatoire des oiseaux et en profitons pour sortir la lunette et observer les volatiles qui s’envolent ou se posent par centaines juste à côté de nous.


Oies cendrées

Grandes aigrettes

22-Dimanche 17/07/05 Fertõújlak (H) - Fertõújlak (H) (70 km)
Dernière journée en Hongrie, observation des oiseaux au réveil puis ballade vers Forto rakos, beaucoup de monde au bord du lac venu pour la baignade ou participer à une fête locale. Il fait très chaud et nous cherchons un coin à l’ombre pour le repas de midi, au passage nous apercevons une jolie biche qui traverse la route devant nous. La chaleur (32° à l’ombre) impose une petite sieste après manger avant d’aller visiter les carrières de Forto rakos. Visite très rapide, il n’y a pas grand-chose à voir sauf lorsqu’il y a des concerts, mais ce n’est pas le cas, aussi allons-nous jusqu’à Sopron que nous trouvons bien calme en ce Dimanche après- midi. Nous buvons un coup sur la place Fo ter en admirant la tour de Feu, nous jetons un œil à l’église bénédictine (en travaux) et nous visitons le musée de la pharmacie.
Comme nous ne sommes pas très loin nous décidons de retourner à l’observatoire des oiseaux pour passer notre dernière nuit en Hongrie.

Sopron

Forto rakos

Lac de Ferto

23-Lundi 18/07/05 Fertõújlak (H) - Weiten (A) (193 km)
Ce matin en plus des oies sauvages le réveil se fait en compagnie d’une colonie d’aigrettes, de spatules et de hérons cendrés. Nous observons aussi quelques avocettes, quelques courlis, des bécassines, des vanneaux huppés, des échasses et … 2 lièvres qui gambadent dans le pré.
Départ pour Sopron où nous faisons quelques courses au super marché et le plein d’essence pour solder nos Florins.

Passage de la frontière et arrivée facile à Vienne devant le château de Schönbrunn grâce au GPS.
Nous stationnons sur le parking prés du château et après un petit casse croûte dans le camping-car nous entamons la visite sous une chaleur de plomb. Compte tenue de la chaleur nous visitons essentiellement l’intérieur (40 pièces de toute beauté).

Château de Schönbrunn



Au retour le parking étant très cher, nous optons pour un nouveau stationnement près du Danube dans une petite rue à 2 pas du métro et nous filons vers Stephans pl où nous admirons la basilique, puis vu le peu de temps dont nous disposons, nous décidons de faire le tour de ville avec la ligne Hop on Hop Off en bus découvert. On achète un billet, on s’arrête quand on veut et on reprend le bus suivant (billet valable 24h).
Nous découvrons successivement l’Hedenplatz et le château d’Ofburg, le Parlement, la mairie (Rathaus) le théâtre et l’université.
Nous quittons Vienne vers 19h et prenons l’autoroute en direction de Linz.





Nous le quittons après St Polten, à Melk pour rejoindre le petit village de Weiten où nous trouvons refuge sur le parking de l’église alors qu’un petit orage nous accueille, ce qui aura pour effet de faire baisser la température de 32° à 21°.

village de Weiten

24-Mardi 19/07/05 Weiten (A) - Triesenberg (FL) (589 km)
Aujourd’hui départ tardif (11h) pour une étape longue, avec juste une pause déjeuner et une pause plein d’essence. Nous traversons l’Autriche via Linz, Salzbourg, Innsbruck, St Anton où pour éviter le long tunnel, nous quittons l’autoroute et passons par la route du col et le joli village de Stuben, puis nous reprenons l’autoroute et les tunnels et arrivons au Liechtenstein où nous décidons de nous poser pour la nuit sur les hauteurs de Triesenberg à 1483m d’altitude, ce qui nous offre une vue splendide sur la vallée et les montagnes environnantes d’autant plus que le soleil se couche plus tard que d’habitude puisque nous sommes revenus à l’ouest.



25-Mercredi 20/07/05 Triesenberg (FL) - Stechelberg (CH) (261 km)
Nous quittons le Liechtenstein pour une nouvelle étape par le chemin des écoliers puisque nous avons décidé de faire quelques uns des cols alpins suisse et d’éviter ainsi l’autoroute.
Nous commençons par l’ Oberalppass à 2044 m d’altitude, vue magnifique sur la chaîne des Alpes. Une voie ferrée électrique serpente tout le long de la route pour elle aussi passer le col à 2000 m
Nous prenons notre déjeuner au bord du lac juste après le col et Solange s’essaye à la macro photographie tellement les fleurs sont belles tout autour.
Puis nous continuons par le Furkapass à 2436 m pour une nouvelle séance de photos, avant de redescendre jusqu’au glacier du Mont St Gothard pour redécouvrir la source du Rhône que nous avions déjà vu en 1990. Nous rentrons même dans le glacier pour visiter la petite grotte souterraine.

Oberalppass et Furkapass
Nous remontons ensuite sur Grimselpass nouveau col à 2165 m avec son joli lac, puis nous redescendons sur Interlaken et prenons la petite route qui nous mène à Wengen et Stechelberg.
Nous décidons un peu contraint de passer la nuit au camping, car tout autre emplacement pour la nuit semble interdit dans cette région de la Suisse. Cependant nous profitons d’une très belle vue sur les montagnes et le glacier où trônent l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau. Belle promenade en soirée au fond de la vallée avant d’aller faire un gros dodo !

Source du Rhône et Stechelberg

26-Jeudi 21/07/05 Stechelberg (CH) - Les Contamines Montjoie (F) (240 km)
Vidange cassette et plein d’eau avant de partir du camping, puis descente vers Interlaken pour le plein de gasoil. Nous avons décidé de poursuivre la route des cols et nous empruntons la longue montée vers le col du Pillon (1546 m) en traversant de nombreux petits villages de chalets très fleuris .A l’arrivée une très belle vue sur le glacier, nous en profitons pour prendre notre repas de midi devant ce panorama. Nous poursuivons par le col de la Croix (1778 m) avant de redescendre vers Martigny puis de remonter au milieu des vignes vers le col de la Forclaz (1527m) . Nous passons la frontière franco-suisse et nous nous faisons arrêter par un douanier suisse, (ex ardéchois) qui voulait simplement faire la causette avec des gens du pays.
Traversée d’Argentière et de Chamonix, en ½ heure nous avons vu plus de camping-car qu’en un mois, garés n’importe comment dans Chamonix, entassés à 50 sur un parking avec les tables et les chaises dehors, les auvents sortis, …un vrai camp de gens du voyage !. Pas étonnant qu’après fleurissent les arrêtés d’interdiction de stationner pour les camping-car.
Pour notre part nous rejoignons les Contamines Montjoie et la vallée de Notre Dame de la Gorge où nous décidons de passer la nuit sur le parking destiné aux randonneurs,(le seul autorisé pour la nuit) en compagnie de 3 autres camping-car. Petite ballade digestive vers Notre Dame toute illuminée avant d’aller dormir.

Cols du Pillon et de la Forclaz

Notre Dame de la Gorge

27-Vendredi 22/07/05 Les Contamines Montjoie (F) – Le Teil (F) (290 km)


Clin d'oeil sur le Mt Blanc, avant de quitter les Alpes

Petite halte à Grenoble pour le repas de midi et passage éclair chez Hymer pour commander des pièces, puis nous retrouvons les bouchons dans la Vallée du Rhône et enfin notre maison au Teil où nous attend la corvée lessive, tonte de la pelouse et nettoyage du camping-car.
C’est la dernière étape de ce périple de 5.000 km en Europe de l’Est, notre troisième après La Pologne et les Pays Baltes en 2003, puis les Balkans en 2004.
Nous en garderons un excellent souvenir avec toutefois le regret de n’avoir pas pu suffisamment communiquer (le Hongrois étant incompréhensible pour nous) leur deuxième langue, l’Allemand nous est tout aussi étrangère et l’anglais est malheureusement très peu pratiqué.
Nous en avons profité pour communiquer avec la nature dans les parcs , ce qui nous a permis de nous familiariser avec de nombreux oiseaux que nous connaissions très peu.
De tous les pays visités à l’Est, la Hongrie nous semble être celui qui a atteint un niveau de vie le plus proche du notre, même si de nombreuses inégalités existent.

retour au sommaire des récits de Voyages