L'Archipel des Galápagos   

avec

Jean

1ère partie    (1/3)


Premiers contacts, le calme d'une "autre" manière de vivre : mais remarquez sous le banc en bas à droite ... Café de l'Eau-Tarie !
Nous sommes désormais en Equateur, partis à la découverte d'une faune exceptionnelle et belle.

Le Pélican brun, Pelecanus occidentalis, aux plongeons impressionnants lorsqu'il pêche.

Ces 19 principales  îles équatoriennes constituent une oasis de nature d'une valeur inestimable : c'est dans ces lieux que Charles Darwin, 1809 - 1882, a trouvé matière à sa Théorie de l'Evolution, révolutionnaire pour l'époque, et que maintenant plus personne (ou presque) ne conteste.

La plage de la Caleta, sur l'île de Santa-Cruz, est le lieu de ponte des tortues marines.

et les Frégates du Pacifique, Fregata minor, y guettent la sortie des nouvelles nées pour faire bombance (l'identification est incertaine, et il pourrait s'agir de frégates superbes !).

Les cactus chevelus et les Iguanes marins, accompagnés d'un Crabe zayapas, tout est en place pour un dépaysement complet et susciter l'admiration devant le spectacle de la nature.

Le fou masqué, Sula dactylatra : la seule différence (dimorphisme sexuel) entre le mâle et la femelle est le poids.
Quelques centaines de grammes différencient la femelle qui peut avoisiner les 2 Kg.
Comme tous les fous (9 espèces de la famille des Sulidés), son crâne est robuste et des "sacs" d'air lui permettent d'absorber les chocs lors de ses plongées vertigineuses dans l'Océan.

et la Tourterelle des Galápagos, Zenaida galapagoensis, espèce endémique à ces îles.
Ce trésor vivant, pourchassé par les chats domestiques, ne fréquente plus les lieux habités. Elle niche au sol.

Le soir, s'isoler et profiter du coucher de soleil sur l'île de Santa-Cruz.


La cinquantaine d'îles et d'îlots qui constitue l'Archipel des Galápagos, est d'origine volcanique et s'est formée il y a environ 3 millions d'années à 1000 Kms des côtes de l'Equateur.

Le cratère principal de l'île de Genovesa surplombe deux cônes plus récents.

Une sortie à terre, permet d'approcher la Frégate du Pacifique (ou grande Frégate), Fregata minor.

Le mâle pour faire l'intéressant devant sa femelle gonfle démesurément sa poche gulaire écarlate.

Le nid est établi sur sur les buissons salés. Les juvéniles sont longtemps dépendants de leurs parents qui ne nicheront que tous les deux ans.

Il faudra attendre au moins 4 ans avant que ce jeune ne songe à se reproduire.

Une rencontre avec le Héron des laves, Butoroïdes sundevalli, toujours au bord de l'eau à guetter les flaques laissées par la marée.

Deux Mouettes des laves, Larus fuliginosus, encore une espèce endémique à ces îles.

et un superbe portrait d'un Fou à pattes rouges, Sula sula.

Sur l'île de Santiago, les étranges et belles arabesques de la lave cordée.

Les otaries et les iguanes marins se prélassent sur la lave chauffée par le soleil ...

mais tous les endroits sont accueillants pour une petite sieste !

Le paysage sur l'île de Bartolomé,

en prenant un peu de hauteur, c'est beau

très beau !

Pinnacle Rock, le Gendarme, veille.


Un étrange tunnel de lave s'est formé.

Un Manchot des Galápagos, Spheniscus mendiculus, dont les ailes se sont transformées en nageoires très efficaces. Le phénomène El Nino de 1982-1983 a décimé les 3/4 de leurs effectifs, réduisant leur nombre à moins de 3000 individus (celui de 1997-1998 ne les a guère épargné aussi) : c'est la seule espèce de manchot nichant sous l'Equateur.

Les crabes Zayapas, sont également des prédateurs pour ces manchots qui nichent en petites colonies dans des cavités.

L'étonnant Cactus Lava, "Brachycereus", qui pousse sur la lave.

Une espèce de Gobe-mouche, peut-être un Tyran à large bec, Myiarchus magnirostris, oiseau assez curieux de nature, ou de nature curieuse !

Sur l'île Isabella, végétation sur la lave ... le volcan Darwin ... et

le Lac Darwin

nous terminerons cette première partie du voyage par l'île Fernandina ...

On continue le voyage ?

ou
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