Nuits d'Espagne (Avril 2003)   

Vendredi soir, une seule envie : partir !
Après une route sans histoire et beaucoup de circulation ...


Notre première (ce sera aussi la dernière de notre voyage) halte désormais coutumière est pour l'Aiguamolls de l'Emporda. C'est une réserve naturelle à une trentaine de Kms de la frontière, au Sud de Roses.
Certes, le matin le parking se remplit : mais calmement. Le silo de gauche est transformé en observatoire et de là-haut la vue sur la réserve est superbe.

Cette réserve est connue pour ses cigognes blanches, mais aussi pour la Talève sultane, réintroduite avec succès.

Bergeronnette printanière, Aigrette garzette, Echasse blanche,

Flamant rose, ...

et Foulque macroule
C'est un vrai festival d'oiseaux ... dur de s'en éloigner.



Notre deuxième nuit, nous la passons vers Belchite, village détruit puis reconstruit, à une bonne quarantaine de Kms au Sud-est de Zaragoza.
Là, ce sont des paysages désertiques, la terre est rouge, grasse et extrêmement collante en cas de pluie.
Donc, après les menues ondées de la nuit, ce sont 3 heures très fatigantes de séance de désembourbage qui ont été nécessaires pour qu'enfin, les routes d'Espagne nous soient ouvertes.

Mais rien n'empêche d'admirer les fleurs des Asphodèles fistuleuses, plus petites que celles des Alpes.

paysages désertiques à souhait, beaux



C'est l'Embalse de la Tranquera, quelques dizaines de Kms après Calatayud pas loin de la NII, qui nous accueille pour notre troisième nuit, encore une fois calme.

Et comme le lendemain c'est le Lundi de Pâques, les cloches ont caché quelques confiseries chocolatées : le plaisir des gones, c'est de trouver.


le Cochevis huppé


Nous traversons Madrid sur le coup de Midi : en quittant la capitale par la NV, direction Ouest ou presque, nous croisons plus de 50 Kms de queue de véhicules : les madrilènes rentrent de WE.
140 kms après Madrid, se trouve l'Embalse de Navalcan où notre route croise celle d'un groupe de naturalistes de la Loire et de la Drôme : ce sera l'endroit de notre quatrième nuit.

Faut dire, qu'avant de se coucher, l'apéritif a duré longtemps ... dans la bonne humeur.

Le Ciste à gomme et Loïc qui fait connaissance avec la couleuvre vipérine

Une orchidée Serapia et un Bruant proyer



Notre destination : le Parc naturel de Monfraguë. C'est sur ce "parking" que nous passerons les cinquième et sixième nuits de notre périple espagnol, face à l'aire de l'Aigle Impérial.

Ce parc est un éden pour les ornithologues : nous y observons de près bien sûr, les vautours fauves, qui nichent en colonies. Et bien d'autres espèces ... mais ceci est une autre histoire.


paysages habités et vivants


d'excellents moments pour les amoureux de la Nature.

On y serait resté beaucoup plus longtemps ... place aux images






L'embalse de Talavan, au Nord de Caceres, sera l'endroit de notre septième nuit.

quelques Tortues lépreuses : celle-ci, malgré une impressionnante blessure, se porte bien.

La Coronelle girondine

les fleurs sont bien gardées ...



C'est au bord de l'Embalse de Caceres que nous dormons pour la huitième fois en Espagne.

Parmi les oiseaux présents, la Pie-Grièche méridionale retient notre attention. Et nous la sienne, car son nid n'est pas loin !

mais aussi Lézard ocellé, Tortue lépreuse



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Naturellement vôtres
Yves, Rachel et Loïc